1er MAI 2009 : TOUCHE PAS À MES SERVICES PUBLICS

Publié le par CONVERGENCES

 

Aujourd'hui, les services publics de l'école et de l'hôpital subissent des attaques répétées et sans précédent qui visent à les amoindrir pour mieux les démanteler.

 

Affirmons notre attachement au Service Public, qui est l'un des socles de notre République : n'est-il pas affirmé dans notre Constitution que la France est une République sociale et qu'elle assure l'égalité de tous ?

 

Qui mieux que le Service Public peut garantir :

  • une égalité de traitement partout et pour tous, avec en particulier un accès sur tout le territoire à des soins et une éducation de qualité pour tous

  • la solidarité : l'assurance-maladie et l'impôt sur le revenu permettent de redistribuer les richesses et d'assurer davantage de justice sociale...

Ces services sont pour vous . : ils ont été conçus pour vous et ils vous appartiennent ! Et tous les économistes reconnaissent aujourd'hui que c'est un moyen d'amortir les effets de la crise financière !

Défendre le service public de santé, c’est défendre le bien commun,

la cohésion sociale et l’intérêt des plus démunis !!

Depuis 20 ans, tous les 2 ans, l’hospitalisation publique est soumise à des réformes qui, chacune, devaient résoudre les problèmes. Dans les faits, elles n’ont servi qu’à détériorer chaque fois un plus notre système de santé en l’inscrivant dans la logique imposée par le capital.

La loi Bachelot poursuit le processus : marchandisation, mise en concurrence, privatisation avec transfert des activités rentables vers le privé, fermetures autoritaires de services et concentrations hospitalières imposées par l’Etat.

Elle tourne le dos à toute démocratie sanitaire, ne tient pas compte des besoins et nie les dégâts humains, sanitaires, économiques et écologiques occasionnés par la politique sanitaire suivie,

Elle conforte une vision de « l’hôpital conçu comme une entreprise », dans la perspective d'une marchandisation de la santé : Directeur-patron pouvant venir du secteur marchand, y compris non médical, médecins recrutés par ce directeur pouvant être rémunérés à l’intéressement, simple « contrôle » sur l’intolérable maintien des dépassements d’honoraires, contraintes de fonctionnement et de budget conduisant les établissements à supprimer ou limiter les activités sur des critères de rentabilité à court terme, et à réduire les personnels.

Cette loi ne prend pas en compte les besoins des personnes et des territoires : Loin de répondre aux nécessaires développements de complémentarités et de réseaux de soins équilibrés, elle imposera des regroupements au détriment des hôpitaux de moindre taille sciemment fragilisés et fera disparaître des réponses de proximité pourtant aussi sûres et moins coûteuses.

Elle livre de fait l'hôpital public au privé. Placés à égalité de droits, les inégalités de devoir y subsisteront au détriment des hôpitaux publics. Au privé, les activités rentables : actes chirurgicaux avec dépassement d’honoraires, …

Au public ou ce qu’il en restera, la chirurgie de pointe nécessitant des investissements couteux, les soins aux démunis, la médecine de suite, le long séjour, les urgences.

La Savoie n’échappera pas à cette restructuration : Chaque citoyen est concerné !! Plus encore pour celles et ceux habitant les vallées, les territoires de montagnes, les zones rurales. L’hélicoptère pour gagner rapidement l’hôpital le plus proche n’est pas la panacée : 5 morts en Corse le 26 avril du fait du mauvais temps !!!

 

OUI, les citoyens ont leur mot à dire, OUI, ils doivent être consultés,

OUI, leurs avis doivent être pris en compte.

Il faut lutter contre la casse systématique des acquis issus du programme du conseil national de la résistance que le MEDEF, relayé par la droite libérale aux ordres a décidé de détruire !! La mobilisation de tous est capitale.

Le réseau Convergences pour la défense et le développement des services publics en Savoie, les collectifs de défense et de développement des hôpitaux publics de Belley (coldefhopbelley@dbmail.com), d'Aix les Bains (defensehopitalaixlb@orange.fr) et de Moûtiers (coldefhopmoutiers@free.fr) sont résolument engagés pour le retrait de la loi HSPT (loi Bachelot) et vous appellent à nous rejoindre dans les collectifs citoyens.

 

Tous ensemble, sauvons l'école de la République

L’Ecole a fait de grands progrès depuis 30 ans : le niveau de formation de tous les jeunes s’est considérablement élevé mais les inégalités restent fortes.

Tous les jeunes n’ont pas les mêmes conditions de vie et d’études ; ils n’ont pas tous le même rapport aux apprentissages scolaires. L’Ecole doit aider les élèves qui en ont le plus besoin sans rien retirer aux autres. Nous avons une des écoles les plus performantes au monde.

 

L’éducation n’est plus une priorité pour ce gouvernement.

En effet, elle subit de nombreuses attaques depuis plusieurs années. Les dernières en date ne font qu'accélérer le processus.

Nouveaux programmes à la hâte , disparition annoncée de la maternelle (jardins d'enfants expérimentés dès la rentrée prochaine, sans enseignants formés), réduction voire suppression de postes d'enseignants spécialisés dans l'aide aux élèves en difficulté scolaire, regroupement d'écoles à des fins d'économie budgétaire : voilà pour le premier degré

 

Assouplissement de la carte scolaire, réforme hâtive des programmes et conception élitiste du lycée, suppression d'une année d'enseignement en lycée professionnel (bac Pro en 3 ans), suppression de la formation des enseignants.

 

Rappelons que depuis 2007, ce sont 173 postes qui auront été fermés dans les établissements secondaires de notre département. Cette politique de suppressions de postes qui s'emballe dégrade rapidement les conditions de travail des enseignants et des élèves. l'enseignement et la formation des jeunes ne doit être considérée comme un coût insupportable, mais bien comme un investissement pour l'avenir !

Autonomie accrue des universités dans une logique de concurrence européenne, attaque sur la rentabilité de la recherche, réforme sur la masterisation : voilà pour les universités

 

De la maternelle à l'université, la logique est la même : celle de la compétition et de la rentabilité.

Refusons que l'éducation soit une marchandise !

 

L'enseignement et la formation des jeunes ne doivent plus être considérées comme un coût insupportable, mais bien comme un investissement pour l'avenir !

Cela doit être notre priorité !

Le réseau Convergences rassemble près de 50 organisations (syndicales, politiques, associatives) dont des collectifs citoyens de défense et de développement des services publics dans plusieurs territoires savoyards.

Alors si vous voulez vous engager auprès de nos collectifs ou si votre organisation souhaite rejoindre le réseau Convergences, vous pouvez nous contacter à convergencessp73@free.fr et consulter notre blog (http://convergences73.over-blog.com/) ; nos campagnes en cours portent sur le retrait de la loi Bachelot, sur le maintien des tribunux d'instance en Maurienne et Haute Tarentaise, sur la création d'une régie directe des transports en commun de l'agglomération chambérienne, sur le maintien de bureaux de poste ou de trésoreries .de pleine compétence, pour une Ecole de la République, pour la gestion publique de l'eau et de l'assainissement ....

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Plus les choses changent, plus elles restent les mêmes…<br /> La fête du travail et pourquoi pas la journée du chômage.<br /> <br /> Ce qu’il y a de commode avec les orgies idéologiques en groupe, c’est que celui-ci cache la vacuité individuelle pour la transformer en mouvement indénombrable, donc invincible ou invisible.<br /> Les logos, les slogans, les cortèges, les chants. Chaque utopie a le folklore qu’elle mérite, qu’elle hérite.<br /> <br /> Les époques font les revendications, pas l’inverse. Et les meilleurs des hommes ne sont que de la chaire à canon pour les temps de paix, pour les temps d’ennui.<br /> La suite ici :<br /> http://souklaye.wordpress.com/2009/04/30/avis-a-la-population-ou-population-sans-avis-le-1er-mai/
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